Les kystes ovariens

tounsia.Net : Les kystes ovariens

Les kystes de l’ovaire sont très fréquents chez la femme. Il en existe deux sortes : les fonctionnels et les organiques.

Ne vous alarmez pas : les kystes sont le plus souvent bénins.

Le kyste de l’ovaire est une sorte de poche contenant entièrement ou en partie du liquide. Il se forme au sein de l’un ou des deux ovaires. Il peut toucher chaque femme, à tout âge, même après la ménopause.

Quels sont les signes d’alerte ?

Parfois les femmes ayant un kyste ovarien ont des douleurs dans le bas-ventre. Vous pourrez aussi ressentir une simple gêne ou une pesanteur. Des saignements peuvent survenir entre les règles.

Si le kyste est gros, il peut comprimer les organes voisins et provoquer des envies fréquentes d’uriner ou des problèmes digestifs, par exemple une constipation. Vous pourrez éventuellement le sentir à travers la paroi abdominale.

Toutefois, il n’y a le plus souvent aucun signe évocateur, et c’est généralement une échographie pratiquée pour une autre raison qui permettra sa découverte fortuite.

Autre possibilité : votre gynécologue pourra, au cours d’une consultation de routine, le sentir lors du toucher vaginal.

Le kyste est-il fonctionnel ou organique ?

Les kystes sont, dans la majorité des cas, dits “fonctionnels”, c’est-à-dire qu’ils sont provoqués par stimulation hormonale sur les follicules ovariens (destinés normalement à devenir des ovules) ou les corps jaunes (qui ont été des ovules).

Les kystes dits “organiques” résultent d’un développement anormal des cellules de l’ovaire. Dans de rares cas, il peut s’agir d’un cancer.

Un kyste ovarien peut-il être dangereux ?

Dans la plupart des cas, le kyste est bénin. Parfois, un acte chirurgical sera nécessaire afin de confirmer le diagnostic et éliminer une éventuelle tumeur maligne. Le cancer ovarien est un cancer au pronostic souvent sombre qui mérite une prise en charge adaptée.

Qu’il soit fonctionnel ou organique, le kyste peut se compliquer. Il peut saigner (hémorragie intra-kystique), se tordre (torsion du kyste), se rompre (rupture du kyste), ou encore s’infecter (abcès ovarien).

Des douleurs intenses et brutales vous préviendront de la survenue de ces complications. Parfois, elles s’accompagneront de nausées, de vomissements ou de fièvre. Il n’y a alors pas d’autre alternative que d’opérer.

Au cours d’une grossesse, un kyste ovarien peut faire obstacle à la sortie du bébé. Si tel est le cas, une césarienne vous sera imposée.

Pourquoi a-t-on un kyste à l’ovaire ?

Les kystes fonctionnels peuvent être dus à la prise de la pilule contraceptive ou à une grossesse. Chez l’adolescente, ils surviennent souvent lors des premières règles à cause de l’irrégularité des ovulations. La stimulation ovarienne dans le cadre d’aide médicale à la procréation (FIV) augmente le risque de développer des kystes ovariens.

Certaines femmes ont des ovaires polykystiques, c’est-à-dire contenant de multiples kystes. Il s’agit d’une maladie hormonale et d’autres signes sont souvent associés : obésité, acné, pilosité importante, absence de règles, infertilité.

Kyste ovarien : quels sont les traitements ?

La grande majorité des kystes fonctionnels (90 %) disparaissent spontanément en quelques semaines. Un contrôle sera effectué par le gynécologue pour vérifier sa disparition par échographie.

Dans quelques cas, une opération chirurgicale sera nécessaire : soit parce que le kyste ne s’est pas résorbé (on veut être sûr que ce n’est pas un cancer), soit parce qu’il est volumineux ou que des complications sont apparues (hémorragie…). Cette chirurgie est généralement réalisée par cœlioscopie (endoscopie).

Les kystes organiques sont le plus souvent opérés pour écarter toute suspicion de cancer.

Les ovaires polykystiques, quant à eux, bénéficient d’un traitement hormonal et parfois chirurgical.

 

  • 4.00 / 5
    basé sur 1 avis
Recette precédente

slatet loubia khadhra

Total Coments (0)